• Une rencontre inopinée


    Vendredi 18 Septembre 2015 à 23:01
    DeadMonster

    Il devait sonner midi quand Jorn entra dans un village assez pittoresque. Il n'y avait pas foule dans les rues mais une bonne poignée de personnes circulaient dans un mouvement de va-et-viens quotidien. Jorn avait retiré son masque, n'ayant que de simples bandages grisâtres pour cacher ses anciennes blessures. Il savait que les gens prendrait plus peur d'un guerrier inconnu portant un masque de squelette, plutôt que d'un homme à l'apparence frêle et malade. Son but n'étend pas d'effrayer la population de petit hameau, mais de le traverser. N'aimant pas les détours, l'ancien chevalier avait décidé d'emprunter la route qui lui éviterai un temps de marche supplémentaire et inutile. Il n'aimait pas les villages. Tous ces gens aux regards curieux et indiscret le rebutait, mais par de sa condition d'âme, il devait apprendre à les supporter. Au moins le temps de sortir d'ici. Il n'avait pas compté combien de jours il avait marché, combien de kilomètres il avait parcouru. Jorn avait trouvé une tâche rémunérée qui répondait à ses capacités de bretteur auprès de la garde de de la ville plus en hauteur et dont le pouvoir s'étalait jusqu'à ce petit village. Il continuait d'avancer silencieusement tout en se sachant dévisager. Peut-être que les gens d'ici n'était pas accoutumer au fait de voir une âme en toute liberté.

    Au bout d'un moment, une sorte de bougonnement lui fit dresser l'oreille. Jorn posa le regard vers cette voix qui semblait vomir des paroles que même un fou ne comprendrait pas. La faible voix rocailleuse qui débitait des choses sans sens logique appartenait à un vieil homme habillé en haillons, assit quelques dizaines de mètres plus loin. Le gueux venait d'attraper d'une main tremblante le jupon d'une jeune fille. Sans presser le pas, Jorn s'avança vers eux, son masque sous le coude et la main posée sur la garde de son épée.   

    Samedi 19 Septembre 2015 à 11:35
    Lilicha

    (XDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDD J'adore XDDDDDDD Putain de clochard de merde XDDDD JE SUIS MORTE PUTAIN !!!!!!!!!!!!!!!)

    (je sens que ce que je vais pondre va être merdique, je vais faire de mon mieux x))

    (Je paris que Willy the violeur aurait fait un clin d'oeil au vieillard avec un "fait toi plaiz mec !" é.è)

    Une jeune fille prénommée Effie, se promenait dans un petit village pictural sans but précis. Une rose écarlate à la main, elle déambulait dans la grande place, se mouvant entre les passants, avec toujours un prétexte pour flâner un peu et admirer les oeuvres locales. On ne sait si c'est à cause de sa jeunesse, de son insouciance ou de sa jupe, mais elle attira le regard vitreux d'un vieillard en guenilles en passant à côté. Celui-ci se mit à émettre des sons rauques, étranges, il semblait vouloir s'exprimer, mais le faisait avec peine et n'était compréhensible de personne. Il s'agitait comme un pantin, tandis qu'Effie arborait une expression de confusion totale. 

    Soudain, le miséreux, désireux de se faire mieux comprendre de la sorte, empoigna un bout de jupe de l'adolescente d'une main tremblante. La malheureuse avait désormais le visage peint par la terreur, la mine pâlichonne. Elle aurait certainement pu se dérober et prendre ses jambes à son cou, bien plus vive et rapide que le vieil homme. Mais elle restait là, pétrifiée, se confondant en "s'il vous plaît, ôtez votre main", et "je n'ai rien à vous donner", le souffle court. 

    (prout)

    Mercredi 14 Octobre 2015 à 23:11
    DeadMonster

    (Je relis tes parenthèses et putain, j'en ai marre de toi. xD)

    Jorn avançait toujours dans sa directement au même rythme régulier. Ses pas le menèrent bientôt à la source d'agitation qui avait attiré son regard quelques instants plus tôt.  Il n'était pas rare que le chevalier assiste à une scène de la sorte. Ce monde où il avait échoué était en crise qui affectaient lentement les hommes comme une gangrène dont on ne pourrait se débarrasser que si le mal est coupé à la racine. Sa main gauche se serra sur le pommeau de son arme alors qu'il se rapprochait de plus en plus du fracas amené par le mendiant. C'est quand le bretteur arriva à leur hauteur que la silhouette de la jeune fille lui devint moins floue. Quasiment à leur côté, Jorn dévisagea les deux personnes de son œil unique, l'air détaché. Peu à peu il s'approcha de la rousse qu'il prit doucement mais fermement par l'épaule pour la faire reculer et dans le même temps de se dégager de l'emprise du vieillard. Une fois qu'il eu éloigné la fille, il fit un pas vers l'homme et se retrouva face à lui. Jorn n'avait pas encore dégainé son arme qu'il poignardait déjà son regard froid dans celui qui lui faisait face. Apeuré par l'arrivé soudaine du grand homme en armure, le manant auparavant en tailleur, essaya de bouger, gesticulant dans tous les sens, se balançant vers l'arrière et peinant à se glisser sur le côté pour échapper au regard perçant que lui portait le nouvel arrivant. Âme maudite ou pas, Jorn avait toujours fait cet effet au gens. Il n'arrivait même pas à avoir de la pitié pour un être couvert de pluie, de boue, pour qui chaque souffle le rapprochait dangereusement de la mort. Sur son visage impassible ses yeux exprimait une fureur incontrôlable ; partagé entre se défouler après des jours de marche épuisants sur le gueux ou se retirer aussi silencieusement qu'il était apparu. Crispant ses trois doigts restant de sa main gauche sur le haut de son épée, il fronça les sourcils et s'accroupit, face à face à l'homme maintenant à moitié étendu sur le sol, ses haillons noirâtres trempant dans le sol humide et froid. Discrètement, il ôta de sa ceinture, sa petite lame plus aiguisée que le meilleur des rasoirs et vient attraper le crâne du vieillard qui surprit, beugla ses derniers mots. Jorn venait de lui enfoncer le couteau par le cou. D'un geste soigné, il retira la lame rapidement pour éviter les afflux de sang. Il se redressa calmement et commença à continuer sa route tandis que le pauvre homme laissé à terre vomissait son propre sang qui lui était remonté dans la gorge. Il convulsa quelques secondes dans un râle presque bestial puis, plus rien. Jorn raccrocha son couteau sans regarder derrière lui. Autour d'eux, les gens n'avait même pas remarqué le corps inerte qui gisait à présent dans leur rue. 

    Jeudi 15 Octobre 2015 à 14:39
    Lilicha

    (XD J'aurais presque pitié du vieillard si c'était pas un vieux crouton pervers XD)

    Tout ce que la fille pouvait faire dans cette situation compromettante, se résumait à prier, tenter d’appeler à l’aide du regard, s’excuser sans savoir de quoi et réclamer un peu de pitié de son agresseur. Mais ce dernier n’allait pas s’attendrir de son regard désespéré et ne lâcherait le jupon sous aucun prétexte. Ou peut-être que si.

    Effie, que la panique avait saisi totalement depuis plusieurs longues secondes, manqua chanceler à la pression d’une main sur son épaule. Celle-ci appartenait à un homme relativement grand, armé, venant de faire son apparition, comme un cadeau du ciel. Il la décala sur le côté, de sorte à la mettre en sécurité, faisant face au gueux à sa place, ce qui ne pouvait ravir plus la rouquine en un tel moment de détresse. Elle se ressaisit, repris de la contenance ; elle allait être sauvée des griffes du malfrat, comme une héroïne de conte. L’homme se lança dans un combat de regards sans pitié. Le gueux perdit instantanément tout son courage, toute cette sale audace de mourant qui essaye d’accomplir à temps ses dernières mauvaises volontés (comme regarder sous la jupe d'une adolescente), consumé par la folie ou autre vice. Le duel se conclut par la mort du mendiant, il n’y avait pas d’autre issue. Effie ferma les yeux lorsque le couteau se planta proprement dans le cou, se nicha dans la chair et que le sang bouillant et épais se déversa sur le sol. 

    Le mystérieux sauveur reprit sa route calmement, laissant la demoiselle intriguée et confuse. Elle était heureuse d'avoir échappé à ce destin tragique, sa prière avait été entendue et on était venu la sauver. Peut-être que cette rencontre allait être décisive. Peut être était-ce un pas de plus vers son objectif ultime. Effie se retourna vers l'homme qui s'éloignait lentement. Elle resserra la main sur la tige de sa rose, nerveuse, et après une ou deux secondes de réflexion, dit :

    - Euh... Merci, de... Merci de m'être venu en aide. Je n'ose même pas imaginer ce qui serait arrivé sans votre intervention. 

    En fait elle ne l'imaginait que trop bien, et c'est ce qui la rendait obligée, pleine de gratitude. 

    Un sourire reconnaissant éclairait désormais son visage. 

    (prouuuuuuut putain j'ai beau faire de mon mieux pour rajouter des fioritures ou autre je fais toujours des textes courts comparés aux tiens ToT) 

    (du coup les espaces sont mes amis)




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